• Chapitre probablement premier

    Un garçon d'une quinzaine d'années était endormi sur un trottoir. Des gens passaient à coté de lui, ils l'ignoraient.
    Son nom était Harui. On ignorait son véritable âge, on ignorait ce qu'il faisait. Il ne parlait que très rarement aux
    gens. De temps en temps, quelqu'un lui parlait. Un vieil homme s’arrêta alors en regardant le garçon, il souriait
    légèrement. Il vit alors des allumettes dépassant de sa poche. Il soupira et ramassa les allumettes et parti.    

      Harui, le jeune garçon ouvrit les yeux, il bailla et roula une cigarette. La  cigarette entre ses lèvres, il fouillait dans
    ses poches, dans ses affaires et soupira. Une jeune femme d'une vingtaine d'année s'approcha de lui. Elle avait un
    visage de tout les jours, de cheveux bruns ondulés, des yeux verts. Elle était assez jolie, mais sans signe distinctif,
    sans défaut, sans originalité. Elle regardait le jeune garçon qui levait alors les yeux vers la femme. Il avait des yeux
    violet, et une peau extrêmement blanche qui contrastait avec ses cheveux d'un noir exquis.

    -Un jeune et beau garçon ne devrait pas fumer.  Souriait-t-elle.  

    -Kaoru. Il la regarda dans les yeux.  Cesse de jouer.

    -Un échange ?  Proposa-t-elle, avec un grand sourire.

    -Ce visage ne va pas avec ce caractère stupide.

    -Je prends ton tabac Rui-chan, voilà tes allumettes.  Elle se servit sans attendre de réponse, lui lança ses
    allumettes et parti.

    Harui la regarda partir. Il ouvrit la boite d'allumettes constatant qu'elle était rempli, il n'en restait que deux ou trois
    la dernière fois qu'il les avait utilisé. Il soupira."Quel abruti."  murmurait-il. Allumant sa cigarette, il s'étira. Il
    regardait les gens passer, marcher. Ils se bousculaient. Pour lui, ils avaient tous le même visages, les même habits,
    les même prénoms, les même vies. Un jour comme un autre dans une rue comme une autre. Il attendait. Il regardait
    les gens, parfois était témoins de crimes, de délits. Il voyait des personnes se faire frapper, il voyait des disputes,
    il voyait aussi de belles choses. Une vielle dame nourrissant des chats, des oiseaux. Des couples se former. Il
    connaissait la noirceur de l'homme, mais aussi sa beauté. Il était spectateur de ce monde.

    -Au secours !  S’exclama une jeune fille. Deux hommes d'une trentaine d'années, l'avait attrapé et emmené dans
    une ruelle "peu fréquenté". C'était le soir, il y avait peu de gens. Personne n'avait vu, ou en tout cas personne
    n'arriva. Les mauvais desseins domninaient. Harui avait l'habitude de ce genre de scènes, et il savait que s'il intervenait quelque chose d’ennuyeux arriverait à la suite. Il entendit de nouveau la jeune fille crier. Elle hurlait, personne ne venait. Harui soupirait et ralluma sa cigarette qui venait de s'éteindre. La nuit tombait, la jeune fille ne cria plus."Enfin" chuchota Harui.  Il entendit alors des éclats de rires, c'était deux hommes. Ils arrivaient vers Harui.

    -oh. Regarde, un autre gosse. Dit l'un des hommes.

    -On se le fait ? Il sorti un couteau. Alors mon petit tu fais quoi dehors à cet heure-ci ?

    Harui soupira, "j'aurais dû me casser..."

    -Tu as de l'argent, mon petit ?  Demanda l'autre homme.

    Harui ne lui répondit pas. 

    -Quoi ?  Le premier homme s’énerva. Il se fout de nous ?  Il envoya un coup de pied dans le ventre d'Harui qui
    toussa et posa un genou à terre.

    -Aucun cri ?  Le second homme ramassa une barre en fer, et le frappa dans le dos. Harui glissa sur le sol et ne bougea pas.  

    -Met le debout !  S’exclama l'homme au couteau. Il s’exécuta, Harui se laissait faire. Et le premier homme, glissa
    le couteau sur son visage. Je vais te faire crier morveux. Il pris la barre de fer du deuxième et le frappa de
    toutes ses forces, jusqu’à ce que Harui perde conscience.

    -Déjà ?  putain. Il frappait encore Harui, qui était recouvert de sang et d'hématomes. 

    Les deux hommes prirent toutes les affaires de Harui, et lancèrent son corps dans une poubelle, où la jeune fille
    avait aussi été lancé. Harui respirait encore, mais assurement pour peu de temps penserait les bandits. Tandis que ceux là continuaient leur cruel chemin, ils croisèrent un garçon très souriant aux cheveux vert. Les deux se regardèrent et eurent denouveau leur sourire malsain.

    -Excusez-moi, je cherche mon ami. Vous n'auriez pas vu, un petit prétentieux ? Il a des cheveux
    noirs. 
    Demanda-t-il avec un grand sourire.

    - peut être héhéhé.

    -Oh..merde. Le garçon avait remarqué, qu'un des hommes portait le sac de son ami. Que faire ? Il vous a
    sauvé la vie, je ne peux me permettre de gâché votre chance, que faire. 
    Il respira un bon coup et lança
    un dé au sol, il s'accroupit. Un Cinq apparut. Ohh !  Il craqua ses mains.

    -Il se fout de nous ?  S'énerva le premier.



     Quelques minutes plus tard...

    -Ruii  ou es-tuuuu ? Appela le garcon qui portait sur son dos le sac de son ami.


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